Titre : |
A la recherche de l'outre-homme, pour une poétique du poil, une étude du corps ensauvagé dans les mascarades rurales européennes : Les exemples de la Fête de l'Ours en Vallespir et la sortie des Tschäggättä au Lötschental |
Type de document : |
Littérature grise |
Identité(s) : |
Louise Vantalon ; Didier Plassard, directeur de thèse |
Editeur : |
Montpellier III [France] : Université Paul Valéry |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
147 p. |
Présentation : |
ill. en noir |
Format : |
29 x 21 cm |
Langues : |
Français (fre) |
Concepts : |
[Noms communs]
Masques
[Noms communs]
Individu et société
[Rameau]
Europe -- Mascarades
|
Index. décimale : |
40 Etudes générales |
Résumé : |
Les mascarades de l'ours en Vallespir et la Nuit des Tschäggättä au Lötschental relèvent toutes deux d'un même objet, les mascarades rurales européennes, qui se tiennent chaque année en marge du Carnaval et mettent en jeu des figures hirsutes arborant cloches et pelures et réinvestissant la figure archétypique de l'homme sauvage. Bien que l'une et l'autre s'affirment comme intrinsèquement liées au territoire qui les constitue, mettant en avant un mythe fondateur « purement » local, elles relèvent toutes deux d'une même dynamique. Pour le corps social des villages pratiquant les mascarades, il s'agit d'accueillir, tout en la rejetant, une figure du sauvage, qui est un archétype communément partagé par la société dont dépendent ces communautés. Ces figures sont paradoxales ; fondées par une dramaturgie de l'incorporation et du rejet, elles sont construites par le corps social comme corps étrangers mais ce faisant elles se font dépositaires de qualités propres à la communauté. Les bêtes des mascarades sont les stigmates de l'ombre du corps social. A travers la mise en jeu de cette bête qui, selon la mythologie locale, lui est propre, le village concerné s'invente un ancêtre qui est aussi un ennemi et qui touche aux limbes de l'humain. Par ce personnage, les communautés cherchent à se distinguer en s'inscrivant dans une lignée qui exclut le reste de la société environnante, tout en en faisant un argument touristique. Les mascarades participent donc de la survie à la fois symbolique et économique de localités rurales dans un contexte globalisé. |
Note de contenu : |
Bibliographie p. 142 |
Note de Thèse : |
Mémoire de Master 2 Arts du spectacle spécialité Théâtre et spectacle vivant : Université Paul Valéry - Montpellier III : 2014 |
Date de création* : |
2014 |
Type de littérature grise : |
mémoire universitaire |
Permalink : |
https://cataloguedoc.marionnette.com/index.php?lvl=notice_display&id=24980 |
A la recherche de l'outre-homme, pour une poétique du poil, une étude du corps ensauvagé dans les mascarades rurales européennes : Les exemples de la Fête de l'Ours en Vallespir et la sortie des Tschäggättä au Lötschental [Littérature grise] / Louise Vantalon ; Didier Plassard, directeur de thèse . - Montpellier III [France] : Université Paul Valéry, 2014 . - 147 p. : ill. en noir ; 29 x 21 cm. Langues : Français ( fre)
Concepts : |
[Noms communs]
Masques
[Noms communs]
Individu et société
[Rameau]
Europe -- Mascarades
|
Index. décimale : |
40 Etudes générales |
Résumé : |
Les mascarades de l'ours en Vallespir et la Nuit des Tschäggättä au Lötschental relèvent toutes deux d'un même objet, les mascarades rurales européennes, qui se tiennent chaque année en marge du Carnaval et mettent en jeu des figures hirsutes arborant cloches et pelures et réinvestissant la figure archétypique de l'homme sauvage. Bien que l'une et l'autre s'affirment comme intrinsèquement liées au territoire qui les constitue, mettant en avant un mythe fondateur « purement » local, elles relèvent toutes deux d'une même dynamique. Pour le corps social des villages pratiquant les mascarades, il s'agit d'accueillir, tout en la rejetant, une figure du sauvage, qui est un archétype communément partagé par la société dont dépendent ces communautés. Ces figures sont paradoxales ; fondées par une dramaturgie de l'incorporation et du rejet, elles sont construites par le corps social comme corps étrangers mais ce faisant elles se font dépositaires de qualités propres à la communauté. Les bêtes des mascarades sont les stigmates de l'ombre du corps social. A travers la mise en jeu de cette bête qui, selon la mythologie locale, lui est propre, le village concerné s'invente un ancêtre qui est aussi un ennemi et qui touche aux limbes de l'humain. Par ce personnage, les communautés cherchent à se distinguer en s'inscrivant dans une lignée qui exclut le reste de la société environnante, tout en en faisant un argument touristique. Les mascarades participent donc de la survie à la fois symbolique et économique de localités rurales dans un contexte globalisé. |
Note de contenu : |
Bibliographie p. 142 |
Note de Thèse : |
Mémoire de Master 2 Arts du spectacle spécialité Théâtre et spectacle vivant : Université Paul Valéry - Montpellier III : 2014 |
Date de création* : |
2014 |
Type de littérature grise : |
mémoire universitaire |
Permalink : |
https://cataloguedoc.marionnette.com/index.php?lvl=notice_display&id=24980 |
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